Une charte pour la biodiversité au G7 des chefs d’Etats à Biarritz

Une charte pour la biodiversité au G7 des chefs d’Etats à Biarritz

En mai dernier, un rapport émanait de l’IPBES (groupe d’expert de l’ONU) et lançait un cri d’alarme, invitant les ministres de l’Environnement du G7 2019 à signer une charte commune engageant leurs pays respectifs dans des actions concrètes. Ce fut une première étape dans la prise de responsabilité politique face aux catastrophes naturelles encourues. Les ministres de l’Environnement des pays membres du G7, à savoir l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon, le Royaume-Uni, le Chili, les îles Fidji, le Gabon, le Mexique, le Niger, la Norvège, l’Egypte et le représentant de la Commission Européenne ont signé le 6 mai dernier la « Charte de Metz pour la Biodiversité ».

Des « changements transformateurs» sont nécessaires pour restaurer et protéger la nature. Les intérêts particuliers doivent être dépassés pour le bien de tous. C’est l’évaluation la plus exhaustive de ce type.

Rapport IPBES

Le rapport de l’IPBES a été établi par plus d’une centaine d’experts scientifiques internationaux issus de 50 pays. Cette évaluation mondiale s’appuie sur des milliers de données et de ressources acquises sur les changements observés au cours des 50 dernières années. Il permet ainsi de mesurer les conséquences sur l’ensemble des écosystèmes terrestres et marins, ainsi que des impacts du changement climatique, de la pollution et du commerce mondial sur la biodiversité.

Le sommet du G7 fut le moyen de relancer la question de l’économie durable, un enjeu international. Celle-ci est étroitement liée à la question des ressources qui devint le sujet principal, avec l’actualité des feux en Amazonie. Le Brésil n’est pas le seul pays à assumer la responsabilité des feux en Amazonie mais également tous les pays qui participent indirectement à la déforestation.

Les enjeux liés à la biodiversité concernent la protection et la conservation de la Nature mais également la sécurité alimentaire et sanitaire, ainsi que la stabilité politique des pays. Pourtant, il est à noter que la déclaration des chefs d’Etats et de gouvernements du G7 ne mentionne à aucun moment une volonté commune pour la préservation de la nature, comme une priorité absolue face aux autres enjeux qui ont été abordés (le commerce international, l’Iran, L’Ukraine, la Libye et Hong-Kong).


D’autres sommets auront lieu dans les mois à venir pour continuer à agir sur les questions liées à la biodiversité :

Une charte pour la biodiversité au G7 des chefs d’Etats à Biarritz

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