Réchauffement climatique, pollution, dégradation des sites culturels, déforestation … les effets du surtourisme sur l’environnement et les populations peuvent être dramatiques.
MURMURATION fait partie des start-up qui ont rejoint le programme d’accélération de Climate-Kic France. Ce programme est destiné à toutes les start-up motivées et engagées à résoudre les problématiques liées aux changements climatiques. Grâce à Flockeo, nous souhaitons mettre en place une approche inclusive !
Le surtourisme, la surfréquentation des sites et la sous-fréquentation d’autres sites qui, pourtant, ont mis en place les infrastructures nécessaires sont critiques pour les professionnels du voyage qui voient leur “outil de travail” se détériorer ou à l’inverse méconnu. MURMURATION a développé une solution qui combine des études environnementales et une plateforme web, Flockeo, dans le but de proposer des indicateurs fiables pour gérer une destination touristique, la faire connaître et rendre visible le travail quotidien des pros du voyage qui s’engagent.
Certains lieux ne sont pas adaptés pour recevoir un trop grand nombre voyageurs. À Venise, par exemple chaque année des millions de visiteurs pour quelques dizaine de milliers de vénitiens qui y vivent. L’Unesco a d’ailleurs inscrit la ville sur la liste des patrimoines mondiaux en péril. Ce fut le cas égalementpour la ville de Dubrovznik, en Croatie, l’été dernier.
Les besoins en eau, pour remplir les piscines dans les hôtels par exemple, et en énergie fossile, pour climatiser par exemple dans des pays où les ressources sont très limitées peut créer des problématiques majeures. Les pays de la Méditerranée sont les plus exposées car la plupart d’entre eux favorisent un tourisme de masse sans mettre en oeuvre les infrastructures nécessaires.
L’exemple le plus tristement célèbre est la fameuse plage Maya Bay du film « The Beach » avec Leonardo Di Caprio. Cette plage thaïlandaise a été fermée par les autorités thaïlandaises jusqu’en 2021 pour permettre aux récifs coralliens de se reformer et ainsi empêcher l’érosion de la baie. Les dommages sur l’écosystème naturel de cette baie sont tels qu’il a fallu interdire la plage aux bateaux à moteur et aux touristes.
La croissance du tourisme d’ici à 2050 aura pour effet de multiplier par 2 la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre. L’empreinte carbone du tourisme est générée par les transports mais également par la nécessité de produire tous ce dont les touristes ont besoin sur leu lieu de vacances. Les deux villes touristiques, Jakarta et Denpasar, à Bali sont parmi les villes les plus polluées au monde.