Alors que la grève mondiale contre le changement climatique a commencé depuis quelques jours à travers le monde, nous examinons à MURMURATION SAS l’impact croissant de deux problèmes de société cruciaux en termes de surtourisme – qu’on peut découvrir via l’étude de cas de BALI.

Le surtourisme est devenu une question cruciale pour le secteur du tourisme. Ajoutez à cela, les effets du changement climatique posent des problématiques d’envergure, causées par l’homme et qui agissent directement sur nos vies quotidiennes et sur l’avenir.

Les données satellites à la rescousse

À l’heure actuelle, nous proposons de contrer le défi du surtourisme grâce à l’utilisation des données satellites. Prenons l’exemple de l’Indonésie : Comment une étude de cas sur l’impact environnemental peut contribuer à faire évoluer le secteur touristique à Bali ?

Bali est une île indonésienne célèbre pour ses montagnes volcaniques boisées, ses rizières, ses plages et ses récifs coralliens. Malheureusement, celle-ci souffre d’un surtourisme en particulier au sud de l’île. Les constructions s’accélèrent au détriment de la nature et de la vie locale et les côtes touristiques très animées ne profitent pas tant que cela aux locaux en terme de développement économique.

Cartographie consommation d'eau liée au tourisme, 2015, ©Murmuration
Une consommation d’eau multipliée par 5 dans les zones très touristiques. Voir l’étude de cas

La carte ci-dessus permet de donner quelques pistes pour privilégier le tourisme durable, véritable vecteur d’amour et de paix entre les cultures.

La région de Munduk, un joyau de la nature

La petite ville de Munduk offre d’explorer la région intérieure de Bali. Les habitants de Munduk sont moins habitués à croiser des touristes mais il reste très enthousiaste à la rencontre et à échanger avec des étrangers. La nature autour de Munduk est magnifique et permet de belles échappées. De nombreux chemins de randonnées partent de Munduk et les collines environnantes deviennent très vite accessibles. Il y a de superbes balades à faire en forêt avec de belles cascades et des vues imprenables sur des terrasses de rizière à l’ouest de la ville. Des petits restaurants indonésiens appelés « warung », très simple et bon marché permettent aux indonésiens et aux touristes de profiter de la gastronomie locale. Le voyageur devient un acteur actif de son voyage en choisissant de se rendre là où sa présence va être source de rencontres et de partage. La carte ci-dessus permettrait d’éviter les erreurs faites par le passé et de proposer une gestion touristique durable en prenant en compte les besoins en eau, la mise en place des infrastructures nécessaires à l’hébergement mais aussi à la gestion des déchets et aux transports au bénéfice des riverains également.

Photo d'un singe, Bali, ©Pixabay

Le parc National West Bali : sauvegarder les forêts indonésiennes

L’Indonésie représente la troisième forêt tropicale du monde, encore plus menacée que l’Amazonie et régulièrement ravagée par les flammes. Chaque minute, c’est une surface équivalente à six terrains de football qui est déboisée selon le magazine Géo. Le parc national West Bali est un exemple de préservation : 160 espèces d’oiseaux ont été répertoriées dans le parc, dont le quasi éteint Bali Starling (Leucopsar rothschildi ), la seule espèce de vertébré endémique de Bali, l’icône de la faune de Bali. C’est d’ailleurs la raison principale pour laquelle ce parc national a été créé en 1941.
En 2001, on estimait qu’à peine six étourneaux auraient survécu dans la nature, tous dans ce parc. Depuis lors, les efforts de reproduction en captivité et de réintroduction se sont poursuivis à un rythme soutenu, mais les pressions du braconnage restent un problème majeur. Dans cette optique, un deuxième programme de réintroduction a été lancé dans les régions isolées de Nusa Penida, au large de la plage de Sanur, en 2004.

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