Demain, des millions de personnes à travers le monde quitteront leur poste de travail ou leur domicile pour rejoindre la grève mondiale pour le climat dans les rues et exiger la fin de l’ère des combustibles fossiles.
Ce sont les propos de Jacques Chirac, au Sommet Mondial du Développement Durable, en 2002. Près de 2 décennies plus tard, des modèles économiques plus vertueux sont possibles et semblent être une « chance » pour lutter contre les crises financières et le chômage en France et ailleurs : isolation des bâtiments, transports non polluants, agriculture, tourisme durable etc… Tant de chantiers qui mériteraient un pacte mondial.
Finance, Climat, réveillons-nous ! Une réelle opportunité de créer un rêve commun, une croissance économique et pourvoyeuse de travail, pour s’inscrire dans une logique vertueuse de mondialisation et un projet mondial pacifique.
Le terme « Murmuration » décrit le phénomène par lequel les étourneaux se rassemblent spontanément dans les airs pour faire face à un prédateur. Face à la croissance exponentielle du tourisme de masse et ses effets néfastes sur l’environnement, la démarche de MURMURATION SAS est similaire : créer un écosystème d’acteurs engagés du monde du tourisme afin de mieux mesurer la pression environnementale sur les destinations populaires et d’en limiter les impacts, dans un contexte de dérèglement climatique avéré. Il s’agit en somme de créer les conditions pour le développement d’un tourisme durable et raisonné !
Octobre 2018, Les philippines rouvrent Boracay, une île paradisiaque souillée auparavant par le tourisme de masse. Décembre 2018, la célèbre île thaïlandaise Koh Phi Phi manque d’eau à cause du nombre de touristes. Avril 2019, Dubrovnik tente de juguler un trop plein de touristes. Juin 2019, les décès sur les pentes de l’Everest augmentent à cause du surtourisme…
La liste des exemples qui démontrent les effets du tourisme de masse est malheureusement encore très longue. Sur-fréquentation ? Mauvaise gestion touristique ? Il vaut mieux en tout cas prévenir que guérir. Car si le tourisme est responsable de 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (d’après l’étude Allenvi 2019), il est aussi un catalyseur socioéconomique et un facteur de préservation de l’environnement grâce au développement de nouvelles tendances telles que le tourisme durable.
Il est de la responsabilité de tous les acteurs de contribuer à sauvegarder les lieux qui nous font rêver durant nos voyages. Les touristes, les professionnels du tourisme, les élus locaux, les associations et ONGs, les gouvernements, … Tous doivent collaborer afin que l’activité touristique puisse être une réelle promesse de développement économique et social, tout en préservant la biodiversité et la vie locale dans une démarche durable.
Voir l’étude de cas : Bali, un tourisme en plein essor. Comment faire face à la pression environnementale ?
Cette approche inclusive est possible grâce aux données satellites. Combinées avec diverses données issues des autorités locales voire du grand public (par exemple les statistiques de tourisme), il est possible de mettre en place des indicateurs de pression environnementale à l’échelle mondiale. En effet, l’observation d’une zone dédiée sur la base de données satellites permet de donner des indications fiables et transparentes. Les données satellites sont des données factuelles et d’une richesse inestimable car elles permettent de remonter dans le temps, d’identifier les problèmes mais également les solutions et de prévoir des évolutions futures.
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Les #SDGsTourismTalks s’appuient sur les recommandations stratégiques du rapport effectué par l’organisme internationale des Nations Unies UNWTO sur l’intégration de la consommation et de la production durable dans les politiques touristiques. Ce rapport sur le tourisme durable offre aux États membres une occasion de diffuser leurs efforts et leur engagement à élaborer des politiques touristiques durables et à assurer leur mise en œuvre effective.
Dans le cadre des discussions sur les politiques de tourisme durable, les ministres du Tourisme de plusieurs pays ont partagé leur vision de la mise en œuvre des politiques touristiques et de la contribution du secteur du tourisme à la réalisation des objectifs ODD, l’objectif n°12 étant relatif à la consommation et à la production durable.
Vous ne pouvez pas gérer ce que vous ne pouvez pas mesurer!
Cinq indicateurs principaux sont décrits et sont également liés à l’ODD n°13 de l’action pour le climat:
Pour en savoir plus sur le rapport dédié au tourisme durable (en anglais) : UNWTO efficiency resources in tourism