Une pollution hydrocarbure inédite au Brésil recouvre près de 2000 km de côtes. La police brésilienne a ainsi annoncé l’ouverture d’une enquête pour crime environnemental suite à l’apparition des nombreuses galettes de pétrole sur 130 plages au Nord-Est du pays selon l’AFP.
Une pollution hydrocarbure diffuse qui, pour l’instant, ne permet pas de détecter son origine. Elle est, de ce fait, très difficile à nettoyer et risque de provoquer des dégâts considérables et irrémédiables. Aujourd’hui, le gouvernement et les associations brésiliennes se trouvent démunies face au nettoyage de la très riche mangrove brésilienne et à la sauvegarde de la faune marine. Certaines associations font déjà états de tortues marines retrouvées mortes sur les plages :
Depuis le début du mois de septembre, plusieurs localités le long du littoral nordestino ont rencontré un scénario inattendu : L’échouement de taches de pétrole dans différentes proportions. Ces dernières semaines, le projet Tamar / Fondation Pro-Tamar surveille de manière intensive les plages de sergipe et de la côte nord de Bahia, zones considérées comme une priorité pour la reproduction et la conservation de trois des cinq espèces de tortues marines qui se produisent sur le littoral brésilien.
Projeto TAMAR FACEBOOK
En plus d’affecter considérablement la faune et la flore situées sur les côtes nord du Brésil, cette pollution de grande ampleur est entrain d’affecter le secteur du tourisme. Les effets ne tarderont pas à se répercuter sur l’économie globale du pays :
D’après l’association des commerçants de Praia do Futuro (AEPF), plage emblématique de Fortaleza, les ventes des kiosques ont baissé de 40% le week-end dernier.
Ce que l’on sait de la mystérieuse pollution aux hydrocarbures au Brésil – Science et Avenir avec AFP
Alors que la grève mondiale contre le changement climatique a commencé depuis quelques jours à travers le monde, nous examinons à MURMURATION SAS l’impact croissant de deux problèmes de société cruciaux en termes de surtourisme – qu’on peut découvrir via l’étude de cas de BALI.
Le surtourisme est devenu une question cruciale pour le secteur du tourisme. Ajoutez à cela, les effets du changement climatique posent des problématiques d’envergure, causées par l’homme et qui agissent directement sur nos vies quotidiennes et sur l’avenir.
À l’heure actuelle, nous proposons de contrer le défi du surtourisme grâce à l’utilisation des données satellites. Prenons l’exemple de l’Indonésie : Comment une étude de cas sur l’impact environnemental peut contribuer à faire évoluer le secteur touristique à Bali ?
Bali est une île indonésienne célèbre pour ses montagnes volcaniques boisées, ses rizières, ses plages et ses récifs coralliens. Malheureusement, celle-ci souffre d’un surtourisme en particulier au sud de l’île. Les constructions s’accélèrent au détriment de la nature et de la vie locale et les côtes touristiques très animées ne profitent pas tant que cela aux locaux en terme de développement économique.
La carte ci-dessus permet de donner quelques pistes pour privilégier le tourisme durable, véritable vecteur d’amour et de paix entre les cultures.
La petite ville de Munduk offre d’explorer la région intérieure de Bali. Les habitants de Munduk sont moins habitués à croiser des touristes mais il reste très enthousiaste à la rencontre et à échanger avec des étrangers. La nature autour de Munduk est magnifique et permet de belles échappées. De nombreux chemins de randonnées partent de Munduk et les collines environnantes deviennent très vite accessibles. Il y a de superbes balades à faire en forêt avec de belles cascades et des vues imprenables sur des terrasses de rizière à l’ouest de la ville. Des petits restaurants indonésiens appelés « warung », très simple et bon marché permettent aux indonésiens et aux touristes de profiter de la gastronomie locale. Le voyageur devient un acteur actif de son voyage en choisissant de se rendre là où sa présence va être source de rencontres et de partage. La carte ci-dessus permettrait d’éviter les erreurs faites par le passé et de proposer une gestion touristique durable en prenant en compte les besoins en eau, la mise en place des infrastructures nécessaires à l’hébergement mais aussi à la gestion des déchets et aux transports au bénéfice des riverains également.
L’Indonésie représente la troisième forêt tropicale du monde, encore plus menacée que l’Amazonie et régulièrement ravagée par les flammes. Chaque minute, c’est une surface équivalente à six terrains de football qui est déboisée selon le magazine Géo. Le parc national West Bali est un exemple de préservation : 160 espèces d’oiseaux ont été répertoriées dans le parc, dont le quasi éteint Bali Starling (Leucopsar rothschildi ), la seule espèce de vertébré endémique de Bali, l’icône de la faune de Bali. C’est d’ailleurs la raison principale pour laquelle ce parc national a été créé en 1941.
En 2001, on estimait qu’à peine six étourneaux auraient survécu dans la nature, tous dans ce parc. Depuis lors, les efforts de reproduction en captivité et de réintroduction se sont poursuivis à un rythme soutenu, mais les pressions du braconnage restent un problème majeur. Dans cette optique, un deuxième programme de réintroduction a été lancé dans les régions isolées de Nusa Penida, au large de la plage de Sanur, en 2004.
Demain, des millions de personnes à travers le monde quitteront leur poste de travail ou leur domicile pour rejoindre la grève mondiale pour le climat dans les rues et exiger la fin de l’ère des combustibles fossiles.
Ce sont les propos de Jacques Chirac, au Sommet Mondial du Développement Durable, en 2002. Près de 2 décennies plus tard, des modèles économiques plus vertueux sont possibles et semblent être une « chance » pour lutter contre les crises financières et le chômage en France et ailleurs : isolation des bâtiments, transports non polluants, agriculture, tourisme durable etc… Tant de chantiers qui mériteraient un pacte mondial.
Finance, Climat, réveillons-nous ! Une réelle opportunité de créer un rêve commun, une croissance économique et pourvoyeuse de travail, pour s’inscrire dans une logique vertueuse de mondialisation et un projet mondial pacifique.
En mai dernier, un rapport émanait de l’IPBES (groupe d’expert de l’ONU) et lançait un cri d’alarme, invitant les ministres de l’Environnement du G7 2019 à signer une charte commune engageant leurs pays respectifs dans des actions concrètes. Ce fut une première étape dans la prise de responsabilité politique face aux catastrophes naturelles encourues. Les ministres de l’Environnement des pays membres du G7, à savoir l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon, le Royaume-Uni, le Chili, les îles Fidji, le Gabon, le Mexique, le Niger, la Norvège, l’Egypte et le représentant de la Commission Européenne ont signé le 6 mai dernier la « Charte de Metz pour la Biodiversité ».
Des « changements transformateurs» sont nécessaires pour restaurer et protéger la nature. Les intérêts particuliers doivent être dépassés pour le bien de tous. C’est l’évaluation la plus exhaustive de ce type.
Rapport IPBES
Le rapport de l’IPBES a été établi par plus d’une centaine d’experts scientifiques internationaux issus de 50 pays. Cette évaluation mondiale s’appuie sur des milliers de données et de ressources acquises sur les changements observés au cours des 50 dernières années. Il permet ainsi de mesurer les conséquences sur l’ensemble des écosystèmes terrestres et marins, ainsi que des impacts du changement climatique, de la pollution et du commerce mondial sur la biodiversité.
Le sommet du G7 fut le moyen de relancer la question de l’économie durable, un enjeu international. Celle-ci est étroitement liée à la question des ressources qui devint le sujet principal, avec l’actualité des feux en Amazonie. Le Brésil n’est pas le seul pays à assumer la responsabilité des feux en Amazonie mais également tous les pays qui participent indirectement à la déforestation.
Les enjeux liés à la biodiversité concernent la protection et la conservation de la Nature mais également la sécurité alimentaire et sanitaire, ainsi que la stabilité politique des pays. Pourtant, il est à noter que la déclaration des chefs d’Etats et de gouvernements du G7 ne mentionne à aucun moment une volonté commune pour la préservation de la nature, comme une priorité absolue face aux autres enjeux qui ont été abordés (le commerce international, l’Iran, L’Ukraine, la Libye et Hong-Kong).
D’autres sommets auront lieu dans les mois à venir pour continuer à agir sur les questions liées à la biodiversité :
le tourisme représente plus de 10% du PIB mondial et 7% de l’ensemble des activités de commerce international. Avec 6,1 milliards de dollars de recettes, le tourisme est la troisième exportation mondiale après les produits chimiques et les carburants et se classe devant les produits automobiles.
Enfin , le tourisme est une aide au développement local lorsque celui-ci entraîne des améliorations en terme d’infrastructures, telles que les transports ( aéroports, routes, réseaux ferroviaires), l’aménagement du territoire en matière d’eau potable et d’énergie, les services médicaux, les réseaux de téléphonie mobile et la sécurité qui sont appréciés par les touristes et les habitants.
La croissance inclusive du secteur touristique influe sur d’autres secteurs. En effet, le tourisme dépend d’une large chaîne d’approvisionnement, qui comprend les prestataires de transport, les interprètes, l’hébergement, les producteurs agricoles, la restauration, l’énergie, l’approvisionnement en eau, la préservation des patrimoines culturels, les arts et les artisanats, la construction des bâtiments et leurs entretiens, la préservation de la biodiversité et de la faune sauvage. Grâce à cette approche inclusive, le tourisme peut bénéficier à un grand nombre de personnes.
De plus, l’enjeu est considérable pour les populations urbaines et rurales. D’ici 2050, la population urbaine augmentera pour atteindre 66%, soit six milliards de personnes, avec une croissance concentrée en Asie et en Afrique. De nombreuses villes continueront à fonder leur croissance économique sur le tourisme et son potentiel de création d’emplois, d’amélioration des infrastructures. Les communautés rurales quant à elles attirent des investissements pour promouvoir les régions rurales et leur permettre également de profiter des bénéfices du tourisme.
Le tourisme Vert est en forte augmentation. Non seulement il augmente la valeur de préservation de la Nature mais il permet surtout de générer des fonds utiles à sa conservation. Une enquête réalisée par UNWTO a constaté que le tourisme d’observation de la faune sauvage représente 80% du total des ventes de voyage annuel en Afrique, et cette part ne fait que croître. L’impact économique des activités liées à la nature et à la faune motive les populations locales a joué un rôle actif dans la conservation de la biodiversité et de prévenir du braconnage.
Les politiques de soutien à l’écotourisme, ou tourisme vert, permettent de recevoir des contributions financières pour la préservation de la biodiversité, des réservoirs d’eau et pour contribuer à réduire les émissions de CO2. Enfin, le tourisme est souvent un secteur innovateur en terme de consommation durable et de sensibilisation au changement climatique. Il y a de nombreux exemples de stations touristiques introduisant les énergies éolienne et solaire, l’agriculture biologique et la pêche durable.
Le tourisme culturel est un segment important du tourisme et les dépenses des visiteurs en billets d’entrée, guides et souvenirs contribuent au capital nécessaire à la protection de sites importants. Le programme d’UNWTO « Route de la soie », qui regroupe 33 états, en est un exemple remarquable.
Le patrimoine culturel immatériel, à travers la musique, les arts du spectacle et les traditions orales peut également être revitalisé ou protégé par le tourisme. Les communautés locales organisent ainsi des excursions culturelles dont le but est de partager la diversité culturelle, une richesse inestimable pour les voyageurs qui en ont conscience
Le tourisme peut être un moyen efficace de faire participer les visiteurs à la philanthropie. Le tourisme social et solidaire permet de faire participer les visiteurs aux vies locales, de s’imprégner des cultures locales et de faire preuve d’empathie. Car les voyages permettent aussi de favoriser la création de liens familiaux, de réflexions sur soi-même, sur la Vie et sur l’Amour.
Le tourisme peut servir d’outil pour se relever après un conflit important. Le Rwanda est l’un des exemples les plus frappants. Devenu une des destinations au monde basée sur le tourisme Vert, la priorité donnée par le gouvernement rwandais au développement durable porte ses fruits. Le développement du tourisme durable a non seulement apporté de nouveaux modèles d’emploi inclusifs, il soutient la croissance et amélioration les infrastructures dans le pays, et contribue ainsi à la stabilisation post-conflit.
Pour en savoir plus:
– L’étude de la Banque Mondiale : 20 Reasons Sustainable Tourism Counts for Development
– Le programme de UNWTO « Route de la soie »
– Geo.fr, Rwanda : le nouvel eldorado touristique
Le terme « Murmuration » décrit le phénomène par lequel les étourneaux se rassemblent spontanément dans les airs pour faire face à un prédateur. Face à la croissance exponentielle du tourisme de masse et ses effets néfastes sur l’environnement, la démarche de MURMURATION SAS est similaire : créer un écosystème d’acteurs engagés du monde du tourisme afin de mieux mesurer la pression environnementale sur les destinations populaires et d’en limiter les impacts, dans un contexte de dérèglement climatique avéré. Il s’agit en somme de créer les conditions pour le développement d’un tourisme durable et raisonné !
Octobre 2018, Les philippines rouvrent Boracay, une île paradisiaque souillée auparavant par le tourisme de masse. Décembre 2018, la célèbre île thaïlandaise Koh Phi Phi manque d’eau à cause du nombre de touristes. Avril 2019, Dubrovnik tente de juguler un trop plein de touristes. Juin 2019, les décès sur les pentes de l’Everest augmentent à cause du surtourisme…
La liste des exemples qui démontrent les effets du tourisme de masse est malheureusement encore très longue. Sur-fréquentation ? Mauvaise gestion touristique ? Il vaut mieux en tout cas prévenir que guérir. Car si le tourisme est responsable de 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (d’après l’étude Allenvi 2019), il est aussi un catalyseur socioéconomique et un facteur de préservation de l’environnement grâce au développement de nouvelles tendances telles que le tourisme durable.
Il est de la responsabilité de tous les acteurs de contribuer à sauvegarder les lieux qui nous font rêver durant nos voyages. Les touristes, les professionnels du tourisme, les élus locaux, les associations et ONGs, les gouvernements, … Tous doivent collaborer afin que l’activité touristique puisse être une réelle promesse de développement économique et social, tout en préservant la biodiversité et la vie locale dans une démarche durable.
Voir l’étude de cas : Bali, un tourisme en plein essor. Comment faire face à la pression environnementale ?
Cette approche inclusive est possible grâce aux données satellites. Combinées avec diverses données issues des autorités locales voire du grand public (par exemple les statistiques de tourisme), il est possible de mettre en place des indicateurs de pression environnementale à l’échelle mondiale. En effet, l’observation d’une zone dédiée sur la base de données satellites permet de donner des indications fiables et transparentes. Les données satellites sont des données factuelles et d’une richesse inestimable car elles permettent de remonter dans le temps, d’identifier les problèmes mais également les solutions et de prévoir des évolutions futures.
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Les #SDGsTourismTalks s’appuient sur les recommandations stratégiques du rapport effectué par l’organisme internationale des Nations Unies UNWTO sur l’intégration de la consommation et de la production durable dans les politiques touristiques. Ce rapport sur le tourisme durable offre aux États membres une occasion de diffuser leurs efforts et leur engagement à élaborer des politiques touristiques durables et à assurer leur mise en œuvre effective.
Dans le cadre des discussions sur les politiques de tourisme durable, les ministres du Tourisme de plusieurs pays ont partagé leur vision de la mise en œuvre des politiques touristiques et de la contribution du secteur du tourisme à la réalisation des objectifs ODD, l’objectif n°12 étant relatif à la consommation et à la production durable.
Vous ne pouvez pas gérer ce que vous ne pouvez pas mesurer!
Cinq indicateurs principaux sont décrits et sont également liés à l’ODD n°13 de l’action pour le climat:
Pour en savoir plus sur le rapport dédié au tourisme durable (en anglais) : UNWTO efficiency resources in tourism
Les satellites nous offrent une vue incomparable de notre planète et la possibilité d’accéder à des données
(suite…)Quel facteur essentiel dans votre stratégie de croissance et de développement durable ?
Les données spatiales !
L’attractivité des écosystèmes naturels, riches en biodiversité, est une problématique majeure lorsqu’il s’agit de gérer durablement des zones propices au tourisme. Les lieux naturels sont beaucoup plus sensibles à la pression touristique induite par le nombre de routes qui s’accroit, une urbanisation croissante et un nombre de voyageurs de plus en plus nombreux à héberger, guider, restaurer, etc.
Les écosystèmes naturels sont les premieres victimes de la surfréquentation des zones qui étaient plus difficiles d’accès auparavant. Le passage excessif sur des sentiers naturels provoquent des dégradations importantes sur la végétation, la qualité des sols et des eaux. Les populations locales se retrouvent face à une capacité financière telle que pour la plupart, elles délaissent leurs activités artisanales et agricoles pour se consacrer uniquement à l’activité touristique.
Il est de la responsabilité de tous les acteurs de contribuer à sauvegarder ces lieux naturels, les touristes, les professionnels du tourisme, les élus locaux, les associations et NGOs. Tous doivent collaborer à mettre en place une gestion environnementale propice à la fois au développement économique et sociale de ses résidents. L’activité de tourisme peut être une réelle promesse de développement économique et sociale, tout en préservant la biodiversité dans une démarche durable. Le voyage, dans le cadre d’un tourisme durable, est une rencontre avec un pays et la complexité de son histoire, ses cultures, ses cultes, sa biodiversité, ses écosystèmes naturels, ses chemins de vie et de terre.
C’est dans cette démarche que s’inscrit notre collaboration naissante avec Julien Leroy, fondateur de Terra Nordeste. Julien décrit son activité comme un « artisan du voyage », il a silloné pendant près de 15 ans les plus beaux lieux naturels du Brésil. Il est littéralement tombé amoureux de ce pays. Les lieux naturels qu’il décrit sont d’une beauté sauvage et entrainante, mais ils sont également très fragiles et menacés : «Je tente de proposer le voyage le plus authentique et le plus respectueux possible du pays et des locaux. Je vais bientôt collaborer avec l’entreprise toulousaine «Murmuration». Elle me fournira des données satellitaires pour que je puisse visualiser l’impact du tourisme dans les régions où je travaille. Ça me permettra d’agir en conséquence.» Interview de Julien Leroy, Fondateur de Terra Nordeste
Des solutions existent, l’une d’entre elles consiste à intégrer les données satellites dans une démarche collaborative permettant d’observer une zone dédiée sur la base de données fiables et difficiles à contredire. Les données satellites sont des données factuelles et d’une richesse inestimable car elles nous permettent de remonter dans le temps, d’identifier les problèmes mais également les solutions et de prévoir des évolutions futures.
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